Qui se cache derrière Les Glaneuses?

Aurore Berger

Créatrice de bouillons magiques

J’habite en colocation à Bruxelles quand je me pose la première fois la question du gaspillage alimentaire. Mon colocataire travaille dans un magasin et nous ramène les invendus alimentaires. (oui, il est sympa !)
Littéralement une T-O-N-N-E de vivres encore consommables qui pouvait nourrir toute la colocation. Si si, je vous assure. C’était éberluant.

C’est un dimanche soir comme les autres que ma curiosité me fait écrire « gaspillage alimentaire » dans la barre de recherche et que je regarde LE reportage où je vais découvrir le freeganisme, le déchétarisme et surtout l’ampleur du gaspillage. Ce jour-là, ni une ni deux, il est minuit, je saute dans la rue pour faire le tour des poubelles de Bruxelles découvrir de mes propres yeux la catastrophe. Car oui, c’est une catastrophe.

Cela été le début de mon histoire avec les invendus et de ma lutte.

En parallèle, soucieuse de mon alimentation, j’ai fait mon propre potager (entre temps, je suis partie vivre à la campagne), j’ai décidé de me nourrir de plantes sauvages et d’apprendre à conserver mes surplus pour les garder toute l’année. Je cuisine tout (ou presque) moi-même.

C’est comme cela que ma deuxième histoire a commencé. Moi et mes bouillons. Je voulais qu’ils soient sains (difficile à trouver en magasin) et je voulais les faire moi-même.

Tu viens avec moi dans l’aventure?

En résumé :

• Mon propre potager
• Les plantes sauvages
• Décroissance durable
• Glaner pour créer

• Conservation des surplus
• Fabrication maison
• Transformation des invendus : bouillons…

Ecris moi par ici, allez viens !

Pourquoi « Les Glaneuses »?

Savez-vous ce qu’est le glanage?

Le glanage est un droit d’usage sur la production agricole existant sous différentes formes depuis le Moyen Âge.

Après la moisson, le ramassage de la paille et des grains tombés au sol est autorisé.
On distingue le glanage légal du glanage illicite, appelé le maraudage, qui est le délit de dérober des fruits, récoltes, légumes quand ils ne sont pas encore détachés du sol.
Aujourd’hui, le glanage est pratiqué aussi par des groupes humanitaires qui distribuent la nourriture glanée aux plus précarisés d’entre nous. Dans un contexte moderne, cela peut inclure la collecte de nourriture des supermarchés à la fin de la journée qui serait autrement jetée.

Le glanage est autorisé selon certaines conditions : Selon l’article 11 du Code rural du 7 octobre 1886, « Le glanage et le râtelage, dans les lieux où l’usage en est reçu, ne peuvent être pratiqués que par les vieillards, les infirmes, les femmes et les enfants âgés de moins de douze ans et seulement sur le territoire de leur commune, dans les champs non clos, entièrement dépouillés et vidés de leurs récoltes, et à partir du lever jusqu’au coucher du soleil. »

Cet article du code n’a jamais été remis à jour et dans la pratique, tout le monde peut glaner, peu importe la commune.

En Conclusion:
Je récupère tout ce que personne ne veut.
Je glane dans la nature et dans les magasins bio.
Mon objectif principal est : le zéro gaspillage !